Par mesure de precaution mieux vaut ne pas ouvrir le commentaire GROGAL nous ne connaissons personne sous ce nom.
Benoît et Valerie
lundi 7 avril 2008
Bilan des 7 mois et 3 jours…
Reprise de l’édition du blog après une longue absence dont nous nous excusons. Alors quoi de neuf depuis le mois de février eh! Bien mars.
Mars est le début de Benoît en cuisine au restaurant français “Le canard” (http://www.menus.co.nz/lecanard/). Pour l’instant ce n’est que deux jours par semaine de 10h00 à 16h45 ce qui laisse le temps d’emmener et ramener les filles. Côté audiovisuel, à l’occasion d’un documentaire sur un chef opérateur kiwi dans l’âme, j’ai rencontré Peter Jackson, Geoff Murphy, Gaylene Preston trois réalisateurs fondamentaux du cinéma Néo-Zélandais. Également un projet de DVD m’a fait entrer à Wetaworshop, THE boîte d’effets spéciaux qui, avec les studios de Park Road Post, font de Wellington la Welliwood de l’hémisphère sud. Le but non encore atteint étant de combler le manque à gagner du travail dans le son, par la cuisine, mais
-1 le dollar néo-zélandais est fort, alors cet été il n’y a eu aucune pub japonaise de tournée ce qui est exceptionnel
-2 la coupe du monde de rugby et les JO, font que les caisses de la télévision sont vides, ce qui a arrêté la production de fictions
-3 l’été fut l’un des plus mauvais en termes de productions si l’on enlève les deux gros trucs AVATAR de James Cameron et LOVELY BONES de Peter Jackson, tj pour cause de monnaie forte…
Donc, la cuisine est un complément temporaire qui risque de s’amplifier et de se pérenniser.
Valérie continue de travailler beaucoup dans une voie qui ne l’enthousiasme guère: l’analyse avec une touche de management. Sa créativité débordante rend pantois son service, il faut dire que l’idée du beau, le style, le goût, l’harmonie ne font pas partie du vocabulaire kiwi, c’est dramatique. Ce sont des handicapés de l’esthétisme. C’est paradoxal, car les Maoris ont une culture du design tout à fait impressionnante et moderne qui plus est.
Kim, qui va à l’école toute seule, réussie très bien sa rentrée, elle lit quasiment en anglais et en français. Naturellement les jeux avec ses copines se font en anglais et Lilou participe activement à toutes les discussions. Lilou a changé de centre d’accueil, c’est plus près et l’encadrement plus adapté à ses besoins. Il y a d’autres enfants parlant le français. Les filles ont chacune leur activité extra scolaire : Kim suit un atelier de chant, théâtre et danse tous les lundis pendant une heure et demie et Lilou monte à cheval tous les quinze jours ; elles s’éclatent toutes les deux.
Filou le chat des ex-locataires, qui en fait est une Filoutte, a établi ses quartiers d’hiver sur notre lit.
Le gros hic du moment c’est que les taux d’intérêts montent et beaucoup de kiwis ont des taux variables. C’est le cas de notre proprio, qui ne peut plus rembourser son prêt, il est donc en train de vendre la maison que nous occupons. Nous ne croyons que très peu au fait qu’un investisseur achète et nous laisse dedans, alors nous visitons des locations dans le quartier.
Donc, tous les dimanches entre 12h15 et 13h00 c’est open home. Nous laissons la maison libre et l’agent immobilier réuni les acheteurs potentiels pour la visite. Ensuite chacun fait sa proposition et le vendeur choisit l’enchère la plus haute et basta. Celui qui a acheté ne sait pas de combien il a trop renchéri et tous ceux qui n’ont pas été retenus ne connaîtront jamais le prix de vente de la maison. Mais ce soir, le proprio nous a dit qu’il n’avait pas eu de proposition sur les 3 semaines de mise à la vente, nous allons peut-être échapper au 2e déménagement quasi consécutif…
Cette fois ça y est nous sommes en automne, la pluie a refait son apparition et le vent froid du sud aussi. Heureusement les musées sont tous gratuits, mais ils ne nous en restent plus qu’un à voir !?!?
Donc bilan des 7 mois et 3 jours…
Quand même du très positif : les filles parlent déjà anglais (euh… kiwi), on a profité d’un été prolongé, d’une nature incomparable, d’une facilité d’accès à tout y compris aux gens, d’une ville à taille humaine dans un site exceptionnel… Quelques difficultés : c’est pas si simple, ni si excitant, de se remettre en cause à 40 ans + et de quasi repartir à zéro (surtout pour Benoît). Financièrement, on était habitué à être bien à l’aise, même dans notre petit 52m2, à ne pas devoir compter… la maison de 100m2 avec jardin nous revient cher et ne compense pas tout…En bref, le Kiwi lifestyle a un coût et c’est 130% d’endettement (dixit les stats gouvernementales) ; très peu pour nous merci !
Mars est le début de Benoît en cuisine au restaurant français “Le canard” (http://www.menus.co.nz/lecanard/). Pour l’instant ce n’est que deux jours par semaine de 10h00 à 16h45 ce qui laisse le temps d’emmener et ramener les filles. Côté audiovisuel, à l’occasion d’un documentaire sur un chef opérateur kiwi dans l’âme, j’ai rencontré Peter Jackson, Geoff Murphy, Gaylene Preston trois réalisateurs fondamentaux du cinéma Néo-Zélandais. Également un projet de DVD m’a fait entrer à Wetaworshop, THE boîte d’effets spéciaux qui, avec les studios de Park Road Post, font de Wellington la Welliwood de l’hémisphère sud. Le but non encore atteint étant de combler le manque à gagner du travail dans le son, par la cuisine, mais
-1 le dollar néo-zélandais est fort, alors cet été il n’y a eu aucune pub japonaise de tournée ce qui est exceptionnel
-2 la coupe du monde de rugby et les JO, font que les caisses de la télévision sont vides, ce qui a arrêté la production de fictions
-3 l’été fut l’un des plus mauvais en termes de productions si l’on enlève les deux gros trucs AVATAR de James Cameron et LOVELY BONES de Peter Jackson, tj pour cause de monnaie forte…
Donc, la cuisine est un complément temporaire qui risque de s’amplifier et de se pérenniser.
Valérie continue de travailler beaucoup dans une voie qui ne l’enthousiasme guère: l’analyse avec une touche de management. Sa créativité débordante rend pantois son service, il faut dire que l’idée du beau, le style, le goût, l’harmonie ne font pas partie du vocabulaire kiwi, c’est dramatique. Ce sont des handicapés de l’esthétisme. C’est paradoxal, car les Maoris ont une culture du design tout à fait impressionnante et moderne qui plus est.
Kim, qui va à l’école toute seule, réussie très bien sa rentrée, elle lit quasiment en anglais et en français. Naturellement les jeux avec ses copines se font en anglais et Lilou participe activement à toutes les discussions. Lilou a changé de centre d’accueil, c’est plus près et l’encadrement plus adapté à ses besoins. Il y a d’autres enfants parlant le français. Les filles ont chacune leur activité extra scolaire : Kim suit un atelier de chant, théâtre et danse tous les lundis pendant une heure et demie et Lilou monte à cheval tous les quinze jours ; elles s’éclatent toutes les deux.
Filou le chat des ex-locataires, qui en fait est une Filoutte, a établi ses quartiers d’hiver sur notre lit.
Le gros hic du moment c’est que les taux d’intérêts montent et beaucoup de kiwis ont des taux variables. C’est le cas de notre proprio, qui ne peut plus rembourser son prêt, il est donc en train de vendre la maison que nous occupons. Nous ne croyons que très peu au fait qu’un investisseur achète et nous laisse dedans, alors nous visitons des locations dans le quartier.
Donc, tous les dimanches entre 12h15 et 13h00 c’est open home. Nous laissons la maison libre et l’agent immobilier réuni les acheteurs potentiels pour la visite. Ensuite chacun fait sa proposition et le vendeur choisit l’enchère la plus haute et basta. Celui qui a acheté ne sait pas de combien il a trop renchéri et tous ceux qui n’ont pas été retenus ne connaîtront jamais le prix de vente de la maison. Mais ce soir, le proprio nous a dit qu’il n’avait pas eu de proposition sur les 3 semaines de mise à la vente, nous allons peut-être échapper au 2e déménagement quasi consécutif…
Cette fois ça y est nous sommes en automne, la pluie a refait son apparition et le vent froid du sud aussi. Heureusement les musées sont tous gratuits, mais ils ne nous en restent plus qu’un à voir !?!?
Donc bilan des 7 mois et 3 jours…
Quand même du très positif : les filles parlent déjà anglais (euh… kiwi), on a profité d’un été prolongé, d’une nature incomparable, d’une facilité d’accès à tout y compris aux gens, d’une ville à taille humaine dans un site exceptionnel… Quelques difficultés : c’est pas si simple, ni si excitant, de se remettre en cause à 40 ans + et de quasi repartir à zéro (surtout pour Benoît). Financièrement, on était habitué à être bien à l’aise, même dans notre petit 52m2, à ne pas devoir compter… la maison de 100m2 avec jardin nous revient cher et ne compense pas tout…En bref, le Kiwi lifestyle a un coût et c’est 130% d’endettement (dixit les stats gouvernementales) ; très peu pour nous merci !
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