samedi 20 décembre 2008

En attendant Noël

Les filles sont en vacances depuis Vendredi dernier (le 19/12) et jusqu'au 3 Février pour Kim... Il y a des pères Noël partout (SANTA pour les intimes), à la crèche, dans les grands magasins, en "déguisé", en statut ou gonflable... on attend le vrai pour le 22 au soir chez nous, pour cause de vacances aux Fidji. Itinéraire: départ le 24 en voiture jusqu'à Auckland, puis vol le 25 au petit matin pour Nadi sur l'ile principale et ensuite 2 min de bateau pour rejoindre l'ile-hôtel de Sonaisali... suivi 7 nuits et 8 jours au paradis. Retour le 1/01 direction le Coromandel, à 3 heures à l'Est d'Auckland, camping à Milk Creek jusqu'au 6/01... Les maquillages des filles ne sont pas de moi (vous vous en doutiez) mais de professionnelles lors d'une animation financée par Alcatel-Lucent sponsor de la nouvelle expo du TePapa "Colossal Squid"...
Pour les amateurs, j'ai terminé le portrait de Lilou (et de Louis) et m'attaquerai a celui de Kim après les vacances.

JOYEUX NOEL et BONNE ANNEE 2009

Week-end a Napier (Hawkes Bay)


Napier a été détruite par un tremblement de terre en 1931 et entièrement reconstruite en style art-déco... c'est une petite station balnéaire plutôt agréable et ensoleillée. Nous avons fait les vrais touristes: aquarium national, jardin botanique, ballades dans the rue pietonne, glaces italiennes et inévitable McDonald...

Le highlight du week-end a été sans conteste une ballade de 4 heures en tracteur, à marée basse, sur la plage au pied d'une falaise pour atteindre un site de nidification des Fous Austraux. Epoustouflant, je vous laisse en juger sur les photos et la vidéo...



Les filles ont certainement un best-off bien différent avec les glaces en N°1, les films dans la voiture ensuite, suivi du McDo, de l'achat de babioles a l'aquarium et de la patouille à Ocean Beach au Sud de Napier... Bref un très beau week-end, mais il faudra que l'on y retourne: thème "la route des vins".

lundi 17 novembre 2008

Relooking du jardin


A vous de trouver le cerfeuil, le persil, le basilic, la ciboulette, le thym, l'aneth, les 6 plans de roquette, les 5 pieds de tomate, les 4 plans de courgette, j'oubliai la sauge et la menthe.

Dans le petit carré de devant ce fut les grands travaux. En bref, plantations de plantes et arbres natifs comme le KOWHAI (prononcé cofaille) un symbole de la Nouvelle Zélande.

Habillage du deck avec des plantes toujours natives(faciles a entretenir)

Relooking à l'intérieur de la maison

Le coin chambre d'ami est maintenant un bureau, les amis auront désormais le salon pour eux.


Anniversaire de Kim oblige nous avons acheté une petite commode pour ranger ses innombrables bout de papiers, écritures (elle joue à écrire des livres), pseudo-invitations à des "Party",etc. Faute d'IKEA nous avons fait appel au bric à brac de Salvation Army . Puis il a fallu nous rendre à l'évidence: la vieille télé ne marchait plus. Alors en cherchant sur Trade me (l'équivalent de Ebay), nous avons trouvé une vieille télé qui marche
, mais aussi un BBQ, l'outil indispensable à notre parfaite intégration.


Ces 3 lettres, BBQ, nécessitent à elles seules une page de blog, donc à suivre...

Quoi de neuf sous le soleil (la pluie, le vent, la grêle, la tempête…) ?

Nous sommes allés voter, et oui y a pas que les US qui font leur révolution, ici aussi mais elle a tourné dans l’autre sens : d’une femme Labour (travailliste) à un type National (centre droit genre MoDem). Bon c’est pour 3 ans seulement…
Benoît a pas mal travaillé en Octobre : 14 jours en son. En 2eme perche sur un long bien Kiwi (Separation City) et puis des pubs (banque ASB et le ministère des transports)...
Valé ras côté professionnel, tellement rien qu'elle même eu le temps de se remettre a peindre un peu... le thème: des portraits Kiwis. Entrainement sur des collègues de bureau et/ou leur enfants et ensuite massacre de la famille en commançant par Lilou, la pauvre.
Les filles: on vous laisse juge du poids des mots et du choc des vidéos...



Notre prochain broadcast planetaire sera sur le relooking Maison et Jardin.

vendredi 12 septembre 2008

Un an… bilan des courses…

Un an… bilan des courses… presque que du bonheur

C’est les filles qui ont la médaille d’or, sans conteste :
-un Papa presque toujours là et qui en prime fait des petits plats,
-une Maman plus jamais en déplacement,
-la plage a deux pas et plus à 900 km,
-l’école et la garderie super relax, de véritables PlaySchools
-la garderie de Lilou a même sa petite plage privée, si, si…
-Kim va a l’école comme une grande, faut dire qu’elle doit bien être a 175 mètres de la masion et sur le même trottoir svp
-Et puis, nos demoiselles ont de sacrés loisirs…
Kim fait sa Musical Star (chant, danse, théâtre), des olympiades sportives (sa disciple de prédilection : lancé de bottes en caoutchouc, elle est médaille d’or) et mathématiques (médaille de bronze), elle apprend à nager, elle lit des Fairy books, écrit des histoires commençant toujours par il était une fois, parle anglais avec l’accent Kiwi, etc.
Lilou, mais vous le savez peut-être déjà, fait du poney (sur un splendide destrier blanc prénommé Louis), elle charme tout le monde, elle apprend moult mots et chansons en Maori avec l’accent et la chorégraphie qui va bien (genre vahiné), elle parle elle aussi anglais avec l’accent Kiwi… C’est même devenu la langue du jeu et des DVD qu’elles regardent toujours aussi assidûment (Barbie Island Princess ; ça vous cause…)

-et je vous passe le ramassage de Paua shells (ormeaux) un classique des week-ends, les soirées pyjamas avec les copines, la joie d’avoir SA chambre et SON bazar, la chatte de la famille (j’ai nommé Filoutte), le jardin où elles cueillent les pommes, les mandarines locales et autres tomates et puis surtout ne pas oublier les trésors inestimables du 2 dollars shop qui valent bien le voyage au bout du monde…
-Quelques points noirs dans la vie des filles quand même
1. La lunch box, comprenez la gamelle du midi. On ne mesure pas à quel point les cantines en France sont précieuses. Les enfants néo-zélandais mangent des repas froid (très souvent des sandwichs avec un paquet de chips) toute l’année entre l’age de 3 ans et 12 ans !!! Il n’y a pas de cantine dans le primaire, tout au plus un four à micro-ondes dans un coin de la crèche.
2. Le manque de confort de ces baraques en bois que les Kiwis appellent Home : quand on pense que les maisons ne sont pour la plupart ni chauffées ni isolées, que l’on voit les kiwis pieds nus dans les supermarchés (toute l’année évidemment) et des enfants qui sont en tongs sous la pluie (et c’est pas de la pluie tropicale), je me demande s’ils ne se prennent pas un peu pour des Australiens.
3. La santé publique… toute fièvre, douleur, rhume, toux etc. c’est Panadol (une variante du doliprane) au mieux et le plus souvent rien… faut attendre que ça passe. Nos petites princesses ne sont pas habituées à ce traitement de choc pour super-kids du pacifique Sud

Médaille d’argent Valérie :
-Qui va au travail le plus souvent à pied en passant par le mont Victoria, le meilleur point de vue sur la baie de Wellington. C’est du sport gratuit, relaxant, mais souvent humide…
-Qui peut changer de boulot comme de chemise, sans que l’âge, la situation familiale, la nationalité ou le genre ne soit jamais un problème… là c’est dans les « Telco », champion toute catégorie des technologies high-tech et des acronymes à 3 lettres.
-Qui peut demander du « flexitime », du travail « from home » et de manière générale à faire respecter la priorité absolue des Kiwis « la vie personnelle ».
-Qui peut jouer à la Française et usurper sa réputation de femme sophistiquée, apprêtée, cultivée… ça change de l’étiquette de « bobonne » ou de « Raymonde » que collent certains de nos coq made in France…
-Qui peut profiter de tout ce que Wellington peut offrir sans avoir a sur-organiser : pas de bouchons, 10 min pour être sur le front de mer, 45 min pour être en pleine forêt native, musée gratuits, restaurants de tous pays, beauté saisissante des paysages sous des lumières irréalistes et puis la mer, l’océan toujours et partout.
-Bon OK tout n’est pas parfait même dans le monde du travail : pêle-mêle… il n’y pas de cantine ni de véritable pause déjeuner, les choix de shopping sont très limités et ne laisse pas de place à l’originalité, quasiment pas de rigolade au bureau (faut dire que l’humour dans une autre culture et une autre langue c’est pas simple), pas d’envie de refaire le monde ou de partager des idées intellectuelles, métaphysiques ou politiques, ici c’est le monde du concret, du pragmatique, du quotidien, du physique… tout dans l’action rien dans l’abstraction !!!

Benoît médaille en chocolat,
-Oui il a pu rencontrer le business ciné assez facilement, même travailler avec Peter Jackson. Le problème c’est le manque de projets; pas assez de taff pour tous et pas d’assedic pour attendre des jours meilleurs.
« Le milieu est si petit que joindre les deux bouts n’est pas chose facile. »
Ah ! les joies de l’intermittence.
-Du côté des cuisines, c’est comme en France, très très mal payé $13 brut de l’heure contre $40 pour un travail de perche…
-Mais quand même, des rencontres nombreuses, diverses et toujours enrichissantes. les voisins kiwis qui savent nous recevoir, les copains de tournage qui vienne vers midi (comme par hasard), les Français du bout du monde (globalement plus ouverts) avec qui on critique le pays of course, Jean l’ami Québécois qui nous offre du vrai sirop d’érable, Claus le Brésilien qui nous fait danser la salsa, Celine qui sort Valé dans les bars de djeuns, et puis Emilie, Ben, Greg, Lydie, Pippa, Davy, Leanne, Susan, Jamie, Erin, Ken, Robyn, Michael, Philip, Cindy, Chris, Guy, Rachel, Wayne, Penny, Lee, Julie, etc. Ce pays devrait être formidable avec un peu plus de moyen.

- Y a pas , il faut jouer au loto, on a plus de chance avec 4 millions de joueurs qu’avec 60 !! (dixit Benoît qui croit encore aux dons du ciel)…

mardi 2 septembre 2008

Sports d'hiver

Lors des dernières vacances scolaires, les filles ont passé quelques jours à la montagne. Valérie ne pouvant prendre de congès, puisque nouvellement installée chez Alcatel-Lucent.
C’est donc avec les deux mouflettes que je suis parti vers le centre de l’île du Nord sur les pentes du Mont Ruapehu. Ce n’est rien d’autre qu’une montagne proche du Mt Doom du Seigneur des anneaux, là ou Frodon doit jeter l’anneau pour le détruire.
Pour de vrai c’est un volcan actif dont la dernière éruption remonte à moins d’un an.
Nous entamons notre aventure vers le Nord en roulant le long de la côte Est du pays : La Kapiti coast. Nous nous arrêtons dormir à Wanganui dans un motel confortable, mais les filles préfèrent dormir dans leur sac de couchage, « ça fait plus vacances ».Le lendemain matin, nous faisons un peu de tourisme dans la ville, mais nous reprenons la route car si le temps le permet nous irons dès aujourd’hui toucher la neige, ce sera une première pour Lilou.

En chemin,nous avons la confirmation que nous sommes dans la bonne direction. Nous avons rendez-vous demain avec Ben, Émilie, Tom et Manon (une copine de classe franco-kiwi) à Ohakune, petite ville au pied du volcan.
Nous avons loué ensemble une maison pour 4 jours. Il faut à peu près 20 mn pour monter à la station en voiture. En Nouvelle-Zélande, il n’y a quasiment pas d’hébergement au niveau des pistes, mais pour vos prochaines vacances consultez le dvd réalisé par Hugo Bachelet : http://www.newzealandsnowguide.com/
Arrivée à Ohakune, nous trouvons avec un peu de difficulté car tout est complet un backpacker, comprenez une auberge de jeunesse. C’est une maison avec plein de chambres, une cuisine collective, une salle TV, une cheminée et des dépendances aménagées en chambres. C’est bon marché et assez simple au niveau du confort : sommier matelas basta !
Dehors, ou il fait un bon 2 degrés, il y a un jacousi, alors…
Nous faisons un tour par la location de ski, chaussures et une fois emmitouflée notre dream team s’attaque aux joies de la glisse.
Tout se passe comme prévu, Lilou rit et ne demande qu’à aller plus vite alors que Kim est trop serrée dans ses chaussures, ses gants ne tiennent pas, mais tant bien que mal elle parvient à descendre la piste des débutants.
Sur les conseils d’Émilie, les filles descendent en mettant les mains sur les genoux (elles n’ont pas de bâtons) pour favoriser une bonne position. Apprentissage crucial, l’arrêt ; la consigne est de faire un chapeau pointu avec les skis.
Maintenant, imaginez Lilou, livrée à elle-même en train de dévaler la pente un peu trop vite, je lui crie alors :
- « Chapeau pointu Lilou, chapeau pointu »
Et elle me réponds en mettant les deux mains au-dessus de la tête, en joignant le bout des doigts …Le bonheur !!!

samedi 26 juillet 2008

Papouasie Nouvelle Guinée






Jeudi 12 juin départ pour l’aventure. Je pars seul, sans matos, je ne connais rien du film. Je suis censé retrouver Wayne à Cairns ce soir en compagnie de Tom, l’assistant réalisateur, et le matériel loué à Sydney. Wayne est un chef opérateur de Wellington avec qui j’ai déjà travaillé et nous avons une vision commune du métier, c’est lui qui m’a proposé ce travail.
Le parcours : Wellington- Sydney 3h30, puis Sydney-Cairns 3h00 , nuit à Cairns, puis Cairns-Port Moresby 1h30 et Port Moresby-Kiunga 1h00 ( parce que direct, sinon une journée ) .
Arrivée à Port Moersby
il faut absolument faire attendre notre vol pour Kiunga car notre réalisateur arrive du Togo via Brisbane et il est préférable qu’il monte avec nous car son vol prévu pour le lendemain n’est pas toujours maintenu, dixit notre support logistique local GREENPEACE, bon d’accord.
Alors on essaie de contacter le pilote car lui seul a le pouvoir de retarder un départ, c’est chose faite. On se retrouve enfin tous, avec du matériel de tournage en direction du nord-Ouest de la Papouasie Nouvelle Guinée.
Je ne connais toujours pas le sujet du film.
Nous dormons à Kiunga pour reprendre un avion le lendemain matin. Ok, alors bonne nuit, il fait 30°, c’est humide, beau coucher de soleil, c’est une bonne première journée, dodo.
Après le petit dej, je ne connais toujours pas le sujet du film.
Sur le tarmac, en attendant notre avion, Wayne repère un hélico. Après une heure de téléphone satellite, GSM, talkie, Brian (le réalisateur) , Tom, Wayne et moi montons dans l’hélico pour rejoindre notre destination finale le lac Murray, quasiment à la frontière Indonésienne. Nous avons filmé pendant 3/4 d’heure la forêt tropicale. Avant notre envol, nous organisons un plan. Tiens ce serait super de voir notre sujet (Sep Galeva, c’est son nom) sur son canoë au milieu du lac. Re-téléphone satellite et autres.
Allez ça tourne en anglais, on dit Sound Speed .

Ma fois, ça a marché !
Attendez, je vous explique un peu, on est au milieu de la jungle c’est 3/4 d’heure d’hélico ou de coucou sinon c’est 3 jours de bateau sur la rivière, il n’y a pas de route, ni de chemin. Sur place il n’y a de l’électricité qu’entre 11h du matin et minuit, grâce à un groupe. Eh bien, sur le lac Murray il y a quand même de quoi contacter un type en temps réel ! C’est beau la technologie.

Nous voilà posés sur une des nombreuses îles du Lac Murray, à Boboa station. L’accueil est chaleureux, tout le monde veut nous aider à porter du matériel, et ça tombe bien. Chacun s’installe dans sa chambre. Une guest house nous est réservée.
Il n’y a pas plus d’eau courante que d’eau potable. Dehors, deux petites cabanes, l’une c’est les toilettes, en fait un trou, et l’autre c’est la salle de bain, en fait une bassine avec de l’eau du lac. On peut aussi emprunter un canoë et s’éloigner du village pour faire sa toilette ; la technique étant de se savonner et de se jeter à l’eau pour se rincer, mais il faut être rapide car des poissons raffolent du savon, rapide aussi car les crocos ne sont jamais très loin.
- D’accord les gars, alors pour moi se sera douche à Wellington dans une semaine, merci de votre compréhension.
C’est le moment d’un briefing par Greenpeace sur les serpents, les crocos, les moustiques et aussi sur le fait de ne pas encourager les locaux à manger du casoar. C’est un oiseau de 70 Kg qui ne vole pas en qui est en voie d’extinction. Il y en a en Indonésie, en Papouasie et en Australie. En Australie, dans le nord du Queensland, on en dénombre plus que 5O
On nous en proposera dès notre premier repas. On mange aussi du très bon poisson, du baramundi et d'autres créatures étranges...
Alors le sujet du film !
Nous allons raconter l’histoire de Sep Galeva qui après 15 années au service de la police de Port Moresby est retourné vivre sur le lac pour défendre sa tribu contre l’invasion d’une compagnie Malaisienne d’exploitation forestière, on peut dire destruction forestière. Bien sur les arcs de bambou ne peuvent rien contre les bulldozers, mais grâce à son passé de policier, Sep s’est servi d’une arme plus sur, la loi. Il a gagné et réussi à préserver la forêt, son supermarché comme il disait.
En effet, sa tribu y trouve la nourriture, les médicaments, les matériaux de constructions pour les maisons et les canoës. Les gens ont besoin d’argent uniquement pour envoyer les enfants à l’école. Alors, ils abattent, débitent, et vendent eux-mêmes quelques arbres sélectionnés. C’est le programme ECO-FORESTERY de Greenpeace, save the forest.

Nous avons donc suivi Sep dans son quotidien entre autres à la pêche, à la chasse dans la jungle ; deviner ce qu’il a ramené un cerf (introduit au XIXe) , noyé dans le lac par Jimmy et un casoar tué par 3 fléches !






Entant que visiteur nous avons eu droit à des danses.



Toute la communauté était maquillée avec les pigments de fleurs (jaune et rouge), avec la boue du lac aussi, et costumée avec les plumes d’oiseau du paradis (rose) et de casoar (noire). Un des anciens du village, frère de Sep, entame un air, repris par le chant des hommes et les tambours, les femmes se joignent aussi en dansant et en chantant. Nous plongeons avec Wayne dans ce tourbillon de voix martelé par les tambours. La scène est également filmée par Sep, il montrera plus tard la séquence sur la tv du village.
C’est un choc, la chasse, la transe des danseurs, les animaux préhistoriques dans l’estomac, on vit comme au néolithique en Europe, surtout ne pas s’arrêter pour faire le tri, ce sera pour plus tard. Allez hop ! deux heures devant moi je pars faire des photos…






























Pour revenir à nos moutons, en repartant du lac, je vois les plaies de la forêt qui se referment. Les bulldozers avançaient dans la forêt au hasard des arbres convoités, ce qui explique l’anarchie du tracé des pistes. Heureusement, on peut voir du vert tendre sur les côtés, signe que la forêt reconquière son territoire perdu !!






Sur le chemin du retour ...La grande barrière de corail

dimanche 15 juin 2008

La vie continue

On approche doucement de notre première année en NZ et la routine s'est installée gentiment... Quelques uns de nos rituels: le tour de poney les Samedis pour Lilou suivi d'un resto dans la Hutt, Musical Star le Lundi pour Kim, la piscine le Dimanche, les apéros avec les incontournables chips "salt & vinegar" du Vendredi parfois complétés d'un take-away, les anniversaires des petits copains (ça commence dès 1 an ici), les 55 min de trajet pour aller au boulot en coupant par le Mont Victoria, le taff de cuistot de Benoît les Mardis et Vendredi au resto "Le Canard" et toujours et encore les ballades sur la côte et dans le bush autour de Wellington...
Encore de surprenantes lumiere dans la baie vers Miramar ou Eastbourne...

Qui dit pluie et soleil dit Arc en ciels ( ou en cieux ???) vers Upper Hutt.

Un Samedi vers Raumati, sur la Kapiti Coast, avec une lumière de cinéma... et Lilou dans un grand jour qui nous fait un haka burlesque...

Et puis Wellington du haut de Wrights Hill, une fin de journée glorieuse avec un vent du Sud glacial et la vue de la plage de Seatoun même jour... le kayakiste devait soit avoir une combi pour plonger sous la banquise soit être Kiwi... lol


Si quand même, quelques nouveautés nouvelles...
-Je change de boulot Lundi 23 Juin (dans 1 semaine donc), pour aller chez Alcatel-Lucent... J'ai pas bien compris ce qu'ils attendaient de moi mais ça peut pas être moins intéressant qu'Axa. Après va falloir que je me calme sinon je vais être à court de boîtes Françaises.
-Benoît est en PNG pour une semaine de tournage dans le fin fond de la brousse pleine de moustiques et de serpents très méchants... NDLR PNG=Papouasie Nouvelle Guinée, l'un des rares endroits sur la planète où il y ait encore des canibales. Il vous racontera cela au prochain blog (si il en revient Jeudi)
-Le panneau "FOR SALE" vient d'être enlevé de la maison; il semblerait que nous ayions échappé au déménagement forcé
-Lilou aura 5 ans dans 11 mois
-Filoutte, a acquis son statut officiel d'animal de compagnie de la maison avec l'achat de son petit coussin-panier (qu'elle a déjà utilisé un bonne 30aine d'heure depuis Samedi... hi hi)
Allez j'arrête...

samedi 17 mai 2008

8 et 1/2

C’est devenu un rituel, tous les 15j le samedi matin, Lilou monte à cheval. Alors avec Sheeba, elle se ballade et elle est aux anges. Elle récompense son cheval en lui donnant elle-même des morceaux de carottes ou de pommes, elle n’a aucune crainte. Bien sûr, pendant les 20mn du parcours, Lilou discute en anglais avec la personne qui guide Sheeba . Rien ne semble perturber Lilou quand il s’agit d’aller voir Sheeba pas même la pluie comme le week end dernier, cela a dérouté l’accompagnatrice du jour, mais bon trempée elle en redemande. Il y a quelques mois lors de sa première sortie, Lilou demandait « Can you go faster !!! ». Aujourd’hui, elle sait qu’il faut talonner pour avancer en laissant ses mains libres et au contraire tirer sur les rennes pour s’arrêter.

Au mois d’avril, il y avait encore du soleil assez souvent et nous en avons profité. J’ai travaillé parfois le week end se qui n’a pas empêché Valérie et les filles d’aller voir Sheeba et se faire des parties de balançoires dans les parcs de la vallée de la Hutt.



Ce n’est une nouvelle pour personne à Wellington, Lilou a eu 4 ans. Les festivités ont duré plus d’une semaine avec le 2 mai, une fête organisée dans son centre, le Dimanche soir suivant fêtant aussi le retour de papa l’ouverture des cadeaux et évidemment l’incontournable Birthday party avec les copains et copines le Samedi suivant. On peut dire que l’équitation fut le thème majeur des cadeaux, et elle en est ravie.

Côté Kim, c’est l’école qui fait la une. A la réunion parent-prof, nous avons été heureux d’entendre autant de compliments sur le travail de Kim. Elle fait de constant progrès en lecture ce qui la place en tête de son groupe. Il faut souligner que nous essayons tant bien que mal de la faire lire aussi en français, mais c’est plus dur.

Notre proprio ne veut plus vendre la maison, mais il est toujours sous contrat avec l’agence immobilière. Alors il y a encore des visites, on a un peu les pieds de Damoclès au-dessus de la tête et ça sent pas bon !!!
Petite série noire cette semaine le Canard de Benoît (nom du restaurant) a du plomb dans l’aile, Valérie s’est vue annuler deux rendez-vous pour un éventuel changement de boulot, la petite Lilou a des poux, Kim a choppé un vers transmis par le chat.

Alors, on envisage des vacances ski ou une île du pacifique sud (Cook, Samoa, Tonga, Fidji)

Appeler dès maintenant le 007 22 2008 et taper 21783621876089731487 pour le ski, 1 pour Cook island, 2 pour les Fidji, 3 pour les Tonga et 4 pour Samoa, on offre au gagnant le billet……de 10 euros que l’on a oublié en partant dans les escaliers d’Issy-les-Moulineaux. LOL